Fernand s’en va en guerre – 1914-1919

Un roman biographique saisissant sur la Grande Guerre.

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1914

L’année 1914 se doit d’être festive dans la petite ville de Breloux-La-Crèche. Les habitants s’activent pour que la cavalcade de Pâques, la première dans le bourg, soit une réussite. Le défilé des chars est splendide, il attire la foule à des dizaines de kilomètres à la ronde. On respire la joie de vivre en avril 1914.
Tout se ternit fin juin avec l’assassinat de Sarajevo, le conflit mondial se précise. Le premier août, le tambour de la ville annonce, sans grande surprise, la mobilisation générale.
Fernand, jeune paysan, est de la classe 1915, la guerre ne sera pas pour lui, croit-il. Fernand, le pacifiste, regarde partir les premiers mobilisés avec des sentiments partagés entre le rejet de la guerre et le désir que tout se termine vite pour instaurer une paix de 100 ans.
À l’arrière, ce sont les premières restrictions, l’augmentation du prix des produits, les réquisitions de chevaux et de foin, l’arrivée de réfugiés belges. Fernand suit la guerre dans les journaux, où après les cris de victoire en Alsace, succède la peur de la défaite avec l’approche des Allemands de Paris et la fuite du gouvernement à Bordeaux. La bataille de la Marne redonne espoir, mais le conflit s’enlise. L’information fiable devient rare, de grands blancs apparaissent dans les journaux, la censure sévit. Fernand se prépare à la guerre, la classe 1915 est mobilisée et rejoint les casernes en décembre 1914.

1915

Commence la période d’instruction, au 135e Régiment d’Infanterie d’Angers. La formation militaire apprend à tuer : « Vaincre, c’est planter sa baïonnette dans le ventre de l’ennemi » et à se faire tuer : « Faites confiance à vos officiers, avec eux vous serez sûr de mourir utilement ». Dans les périodes de repos, ce sont des moments d’échanges et de confidences entre jeunes de régions et métiers différents. C’est aussi la découverte de la ville, des filles « soumises » des maisons closes, et des « insoumises », prostituées clandestines souvent mineures, très jeunes, trop jeunes…
Vient le départ pour le front, l’Artois. Les anciens racontent l’histoire des combats du 135e RI. Fernand retient qu’après chaque grande bataille 1 000 à 1 500 hommes restent sur le tapis, la moitié du régiment ! Fernand comprend qu’il n’a que peu de chances de revenir vivant. D’autant que son secteur, Loos-en-Gohelle, est soumis à des bombardements particulièrement violents. Dans les tranchées gorgées d’eau, il connaît les premiers obus au gaz.

1916

Le régiment se transporte dans le secteur de Notre-Dame-de-Lorette, encore une terre particulièrement labourée par les obus. Le froid et la neige ajoutent à l’inconfort des positions. Vient le temps d’un repos à Berck, où Fernand découvre la mer. Le repos est court, Verdun réclame des troupes fraîches.
Sur la rive gauche de la Meuse, deux collines, le Mort-Homme et la cote 304 protègent Verdun. Il faut les tenir coûte que coûte. Pour Fernand, ce sera la cote 304 où il subit un des pires bombardements qu’on peut imaginer. Le paysage est modifié, la colline est arasée, les tranchées ont disparu, il ne reste que les trous d’obus pour se mettre à l’abri. Les hommes tombent les uns après les autres. L’offensive allemande prend les survivants à revers. Fernand est fait prisonnier.

1917

Les camps de Romagne, Darmstadt, Mannheim, Heuberg. Le temps des humiliations et des souffrances morales et physiques. Le temps aussi des échanges avec des soldats d’autres régiments qui racontent leur guerre. Fernand acquiert, au travers de leurs récits, une vision globale de la Grande Guerre et de ses principales batailles.

1918

Versé dans le Kommando de Melchingen, Fernand est affecté dans une ferme où il noue des relations avec une famille allemande d’agriculteurs. Le dur travail de la terre rapproche et gomme les idées reçues sur l’ennemi.
L’armistice ne signe pas la fin de l’engagement de Fernand.

1919

Retourné un temps dans ses foyers, Fernand est renvoyé en Allemagne occupée dans l’attente de la signature du traité de paix. Il fait office de traducteur. Le 13 septembre 1919, Fernand est enfin démobilisé. De retour chez lui, il fait le triste décompte des morts dans sa petite ville. Fernand en connaissait beaucoup et reconstitue leur parcours dans la Grande Guerre. Il y a aussi les disparus que leur famille attend toujours. Et les blessés qui affichent des membres manquants ou paralysés, des blessures plus légères qui se dissimulent sous les vêtements, des maladies pulmonaires dues aux gaz, et des traumatismes psychologiques irréparables…

Un livre fort, sans tabou, inoubliable. Passionnant et instructif.

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